AccueilA la Une de GSansPermisVoiture autonome : la fin de la voiture sans permis ?

Voiture autonome : la fin de la voiture sans permis ?

-

Depuis sa création, l’automobile évolue en permanence. Il en va de même de la voiture sans permis. Aujourd’hui, vous découvrez les nouvelles gammes électriques de constructeurs, comme celle d’Aixam. Mais la révolution de demain se nomme la voiture autonome. C’est-à-dire un véhicule automobile pouvant rouler sur le réseau routier sans intervention humaine. La voiture sans permis pour tous en somme, nous faisant rêver à un monde idéal délivré de la contrainte que représente le papier rose. Comment cela marche, où en est la recherche, sommes-nous proches de vivre cette révolution?

Venturi_Eclectic
Venturi Eclectic

Comment fonctionne la voiture autonome ?

Le concept du voiture autonome est basé sur deux facteurs distincts : la collecte de données et l’intelligence artificielle. La voiture est truffée de capteurs de données numériques (caméras, sonars, radars…) dont les résultats sont analysés par des logiciels spécifiques. Le recoupement permet de réaliser des modèles 3D de la voiture et de son environnement (routes, trottoirs, véhicules ou obstacles…). Sont ensuite déployés des algorithmes d’intelligence artificielle ? Ceux-ci déterminent la réaction du véhicule en fonction de l’environnement observé. Intelligence artificielle qui, après avoir triomphé de Gary Kasparov aux échecs en 1997, de 4 joueurs professionnels de poker le mois dernier, et même de 2 joueurs de football de Leicester sur le terrain, semble dorénavant prête à nous conduire.

Source : Wikimedia
Google Car

Où en est la voiture autonome ?

La commercialisation de la voiture autonome chamboulerait le monde de l’automobile. Les recherches sont en train d’aboutir et les technologies semblent prêtes, aussi bien au niveau de la récolte des données que de l’intelligence artificielle. Google a annoncé pouvoir commercialiser un modèle aux alentours de 2018. Nissan prévoit une première gamme aux alentours de 2020. Les français ne sont pas en reste puisque le groupe PSA fait rouler des véhicules dérivés de C4 Picasso depuis 2015. Selon une étude de la société américaine HIS, la vente de véhicules autonomes décollera au début des années 2020 pour définitivement exploser aux alentours de 2035. La gamme des prix reste encore floue, même si on imagine que les premiers modèles ne seront réservés qu’à une élite.

Google_self_driving_car_at_the_Googleplex
Google Car

Les dernières étapes à franchir sont plus juridiques que techniques. Les assurances et juridictions routières doivent s’adapter à ce changement. Aux Etats-Unis, seuls 5 Etats autorisent les véhicules autonomes sur leur territoire: Washington, Michigan, La Floride, le Nevada et la Californie. En France, l’assemblée nationale a autorisé en 2014, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, des essais de « véhicule à délégation totale ou partielle de conduite ». On ne parle pas encore de législation. Au niveau international, la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (UNECE), annonce une modification de la convention routière du continent afin de permettre l’utilisation de véhicules autonomes, mais avec un conducteur à bord.

Voiture autonome : déjà presque commercialisée

Aujourd’hui, quelques constrcuteurs automobiles commercialisent des systèmes qui se rapprochent de la voiture autonome. Il en est ainsi de Tesla, avec son Autopilot, proposé en option sur les Model S et Model X. Celui-ci bénéficie de mises à jour régulières. Autopilot également chez Volvo, sur sa gamme 90, qui annonce grâce à ce dispositif zéro mort à l’horizon 2020. Enfin, Mercedes-Benz et BMW proposent également des systèmes analogues.

Article précédent
Article suivant

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Must Read