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Essai Casalini Gran Turismo

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Casalini enrichit sa gamme avec un nouveau modèle au nom et au look évocateurs. Mais derrière l’appellation Gran Turismo qui évoque Maserati, c’est bel et bien un modèle d’entrée de gamme que présente la marque de Piacenza.

Pour la première fois depuis bien longtemps, le moteur Lombardini Progress est de retour dans une Casalini. Longtemps, Casalini a été fidèle à son vigoureux moteur Mitsubishi dont il avait l’exclusivité. Depuis la mise en application de la norme Euro 4 début 2018, le constructeur italien s’est rabattu, comme la quasi-totalité de ses concurrents, sur le moteur Lombardini DCI. Pour se distinguer, il l’a tout de même rebaptisé Kohler 550 SOHC Eco Tech. 

Casalini Gran Turismo 2

Mais la situation internationale concernant les pénuries de semi-conducteurs entraîne des difficultés d’approvisionnement de ce moteur à gestion électronique. En conséquence, la marque de Piacenza a dû trouver un plan B. Le motoriste ayant plus de facilités à livrer le bicylindre Progress, celui-ci vient donc à la rescousse. Un retour en arrière de plus de vingt ans pour Casalini, puisque ce bloc est l’avatar moderne du FOCS, que le constructeur italien a cessé de proposer en 2000 sur l’Ydea.

Bien que ressemblant comme deux gouttes d’eau à une Gran Sport, la Casalini Gran Turismo a donc demandé une nouvelle homologation, avec un moteur que Casalini appelle Kohler 545 Evolution.

Moins sophistiqué que le DCI, le Progress fait office d’entrée de gamme au sein du Ligier Group, comme chez Chatenet. Il était donc fort logique que Casalini adopte le même positionnement pour sa Gran Turismo, qui chasse du catalogue les Twist et Twist Plus, qui ne représentaient qu’une part minoritaire des ventes.

Pour autant, s’il est nécessaire de différencier le positionnement des modèles disposant de moteurs différents, l’écart de prix d’achat de ces deux mécaniques auprès de Lombardini n’est pas si marqué. La marge de manœuvre tarifaire restait donc étroite pour Casalini. À 14.490 €, la nouvelle Gran Turismo se situe donc à mi-chemin entre les anciennes Twist et Twist Plus. 

Si la carrosserie est blanche, noires si la carrosserie est rouge) au bout du capot, sur les bas de caisse et à la base du hayon. Notons que le fond des logos est également peint en rouge. Pas question de pudeur non plus au niveau des jantes : désormais, toutes les Casalini sont chaussées de roues de 16 pouces, au design rappelant les jantes en alliage de la Ford Fiesta ST. Celles-là même qui ont été inaugurées par la Gran Sport.

Esthétiquement par ailleurs, les lignes n’opèrent pas de révolution : on retrouve le style futuriste et agressif connu depuis la M14, lancée il y a maintenant près de huit ans. A l’avant, le bouclier est monochrome, comme sur la défunte Twist.

Côté équipement, cette Casalini d’entrée de gamme n’est pas radine : elle offre de série l’écran tactile avec connexion Bluetooth, associé à une caméra de recul, le radar de recul à quatre capteurs, les vitres électriques ou encore le verrouillage centralisé. 

Il reste en options le choix de deux tablettes tactiles plus grandes avec connexion Apple CarPlay/Android Auto (400 € pour celle de 6,8 pouces et 625 € pour celle de 9 pouces), le système audio à quatre haut-parleurs (155 €), le subwoofer (180 €), l’accoudoir central (180 €) et l’ensemble roue de secours/cric (195 €). Rien d’essentiel ne manque et le rapport prix/équipement est plutôt bon.

Ce fut même une surprise lors de notre comparatif des stars du marché dans le n°43 : après le décompte, c’est une Casalini qui s’illustrait au chapitre du budget… Bien loin de l’image exclusive de la marque italienne !

Retrouvez l’essai complet de la Casalini Gran Turismo dans le numéro 44 de Génération Sans Permis Magazine. 

Julien
Julien
Rédacteur web de formation, j'aime transmettre de l'information et traiter de l'actualité sur les sujets auto-moto en général.

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