Malgré un esthétisme identique, l’Estrima Birò a bénéficié de nombreux changements… Découvrez toutes les nouvelles caractéristiques de ce modèle incontournables des adeptes de voiture sans permis.
Voilà bientôt 15 ans que l’Estrima Birò existe et qu’elle est bien connue des lecteurs de Génération Sans Permis. Un simple regard sur la photo de cet article pourrait convaincre le lecteur de tourner la page immédiatement, tant le look semble inchangé. Il ne faut pourtant pas se fier aux apparences. Cette voiture sans permis électrique au format minuscule (on pourrait en caser deux côte-à-côté sur l’espace au sol occupé par une Smart Fortwo) vient en effet de subir sa refonte la plus importante de sa carrière. Certes, les modifications esthétiques sont mineures, et surtout concentrées sur la partie arrière. Désormais, la jupe inférieure est identique entre la version Big (hayon bulle essayé ici) et la Small, dont la lunette arrière s’arrête à la structure tubulaire. Désor- mais donc, la version la plus compacte dispose d’un arrière à méplat, qui permet d’agrandir le volume de chargement. Et les feux ont été repositionnés.
Les nouveautés techniques de l’Estrima Birò
La principale nouveauté ne se voit pas, et elle concerne l’emplacement de la batterie, pour les versions où celle-ci n’est pas amovible. Autrefois logée sous les sièges, celle-ci se situe maintenant dans l’épaisseur du plancher. Cela abaisse le centre de gravité. De même, les trains roulants ont été revue, toujours dans l’optique d’améliorer la tenue de route. A bord, on note une colonne de direction un peu moins verticale, et un pédalier plus proche du plancher pour une position de conduite plus confortable. Il n’empêche que le confort demeure sommaire : il n’y a pas de système de ventilation et, gabarit minuscule oblige, les passagers sont serrés. Une des principales nouveautés concerne le volant, désormais constellé de commandes. La disparition des com- modos est déroutante au début, mais on s’y habitue très vite…
Niveau conduite, qu’est ce que ça donne ?
Dès le démarrage, on est toujours sidéré par la compacité et la maniabilité de cette minuscule auto. A cela s’ajoute une vision périphérique imprenable… Et pour cause ! L’habitacle est entièrement vitré. A côté d’une Estrima Birò, une Citroën Ami semble massive. C’est tout dire. Cette qualité fondamentale de la petite italienne se double désormais d’un comportement routier en net progrès. Les modifications techniques ont atteint leur but. Désormais, on attaque les virages sans frisson ni sueur froide. Tenir une trajectoire rectiligne en ligne droite n’est désormais plus un exploit.
Le freinage apparaît suffisamment mordant, même si on observe un léger décalage lors des ralentissements les plus appuyés. Vu la très faible longueur, le résultat est tout de même très satisfaisant. D’un point de vue dynamique, on regrette par contre des accélérations mornes. Il faut dire que la puissance combinée des deux moteurs électriques inclus dans les roues arrière se limite à 3,3 kW… Alors que la réglementa- tion autorise jusqu’à 6 kW. Voilà pourquoi la Birò est à la traîne par rapport aux autres voitures sans permis électriques. L’Estrima Birò est toujours une véritable arme de guerre en milieu urbain. Les pro- grès de cette évolution pourtant discrète sont manifestes. La petite italienne est arrivée à maturité. Malheureusement, elle souffre toujours d’un tarif très élevé. Plus du double d’une Citroën Ami, c’est énorme !
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