« Boosté par le succès des modèles sans permis électriques, Aixam ose le e-Scouty, un modèle urbain au look de véhicule de loisir. Pour l’occasion, le constructeur savoyard relance la marque Mega, trente ans après le lancement de la spectaculaire Track qui a vu sa naissance.
Voilà une célébration d’anniversaire que l’on n’attendait pas. Mega, marque du groupe Aixam d’abord dédiée aux modèles de sport et de loisir, puis aux utilitaires, s’est en effet discrètement retirée du marché il y a cinq ans. Le Mondial de l’Automobile 2022 est le théâtre de sa renaissance, et une occasion pour le constructeur savoyard de fêter les trente ans de la monstrueuse Mega Track. Pas question cette fois de supercar tout-terrain à moteur V12, voilà qui n’est plus dans l’air du temps. Le label renait avec le e-Scouty, un étrange véhicule sans permis électrique, qui se destine à une clientèle jeune.
« Cela fait cinq ans que j’ai eu l’idée de ce modèle, bien avant que la Citroën Ami ne soit présentée », nous confie Philippe Colaçon. « Le concept était simple : faire une voiture sans permis avec des faces avant et arrière de SSV (buggy tout-terrain, NDLR). C’est une sorte de clin d’oeil à notre actionnaire Polaris ! ».
Le rapprochement avec la Citroën Ami est inévitable : les deux sont électriques et destinés à une clientèle jeune. Mais pour autant, les deux modèles n’ont pas grand-chose à voir entre eux, philosophiquement parlant. Déjà parce que le e-Scouty aurait dû à l’origine également être proposé avec un moteur diesel. Les difficultés d’approvisionnement en ont décidé autrement, Mega ne s’interdit pas à l’avenir, si la situation se débloque, de lancer un Scouty thermique. Contrairement à l’Ami donc, c’est le style plus que la motorisation électrique qui a donné naissance au concept de ce modèle.
Surtout, le e-Scouty n’a rien d’un modèle low-cost. Il suffit de regarder son profil pour constater que sa structure est partagée avec l’Aixam City. A l’intérieur, l’ambiance est identique entre les deux modèles, la planche de bord est commune et la finition, sièges baquets compris, se rapproche de celle de la GTO, version la plus huppée de la plus petite des Aixam. L’équipement de série apparaît généreux : verrouillage centralisé à télécommande, vitres électriques, radar et caméra de recul, autoradio à tablette tactile de 6,2 pouces…
De quoi faire passer cette nouvelle venue pour un modèle de luxe face à la Citroën Ami. En option, il est possible de choisir une tablette tactile plus grande (7 pouces ou 9 pouces), un caisson de basse ou encore des inserts décoratifs assortis à la couleur de la carrosserie, proposée en bleu, blanc ou rouge.
Bien que le e-Scouty partage ses dessous avec la City, il y a une différence technique fondamentale, celle du moteur électrique. Alors que la gamme Aixam s’en remet à un moteur synchro-reluctant fourni par l’italien Mavel, le e-Scouty adopte un moteur synchrone à aimants permanent Valeo, destiné aux hybridations légères 48 Volts… Soit le même que celui utilisé par la Citroën Ami.
La batterie lithium fer-phosphate promet quant à elle une autonomie de 75 km. La commercialisation du e-Scouty est prévue pour le printemps 2023… Soit la même date que la Ligier Myli, qui sera sa principale rivale. Le tarif annoncé est de 15.899 €, ce qui permet de contenir la facture juste sous le seuil psychologique des 15.000 € une fois le bonus écologique déduit. »
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