La Ligier JS50 se renouvelle après douze ans de bons et loyaux services. Proposée en électrique comme en diesel, cette deuxième génération mise toujours su un look sportif pour séduire les jeunes.
C’est rien de dire que la Ligier JS50 avouait son âge. Cette voiture sans permis a en effet ses premiers pas en 2012, arborant alors un look de Citroën DS3 en réduction. Modèle court de la gamme, la JS50 servait de produit d’appel. Son look sportif et ses dimensions réduites lui ont permis de séduire une clientèle jeune, en particulier en Italie. Remise à jour régulièrement, la JS50 a enfin atteint l’âge de la retraite… au bout de douze ans de carrière !
Dévoilée à l’occasion du Mondial de l’Automobile de Paris 2024, cette deuxième génération de Ligier JS50 conserve des dimensions compactes, inférieures à celles de la JS60 qui est maintenue au catalogue. Le style a été totalement revu. Le profil, avec sa ligne de caisse ascendante et ses passages de roues marqués, rappelle par certains aspects la JDM Xheos. Malgré cette similitude, la nouvelle génération est bien dans son époque. La face avant, entièrement habillée de noir pour un aspect plus agressif, rappelle les Audi RS. Les phares sont inédits, preuve qui Ligier a mis tous les moyens de son côté pour le style de ce nouveau modèle. A l’arrière, on retrouve les feux de la JS60. Selon les versions, le toit peut être contrasté, en noir.
Une nouvelle Ligier JS50 au style très soigné
Désormais, la JS50 ne fait plus office de modèle d’accès à la gamme Ligier. Elle se place au-dessus de la MyLi, qui reprend le flambeau de la gamme Microcar, vendue 1 500 € de moins. La nouvelle venue doit donc se distinguer pour justifier son standing. C’est manifeste par ce style très soigné. Mais c’est aussi le cas à l’intérieur. La planche de bord affiche des lignes plus complexes avec, pour la première fois sur une voiture sans permis, un éclairage d’ambiance. Les selleries se veulent plus luxueuses, avec de très jolis sièges baquets. La ventilation à trois vitesses tranche avec celle, plus simpliste de la MyLi. Bref, la JS50 est résolument chic. Seules les contreportes, dépourvues de médaillon, semblent en retrait par rapport à la précédente mouture.
Electrique ou diesel au choix
Comme la MyLi, et ce sera la norme désormais pour les nouvelles Ligier, la JS50 sera disponible en version électrique ou thermique. La première disposera du moteur Valeo de 48 Volts, largement utilisé dans la catégorie. Les statistiques de vente de la MyLi ont permis d’affiner la gamme. La petite batterie, qui disparaît également sur sa sœur, n’est pas proposée. Le choix est laissé entre deux capacités de 8,28 kWh et 12,42 kWh, pour respectivement 123 km et 192 km d’autonomie sur le cycle de mesures. Une version quadricycle lourd est également proposée.
La version diesel arrivera dans un deuxième temps, au printemps 2025. Comme la MyLi, elle utilisera un monocylindre diesel fourni par l’indien Greaves Cotton. Mais, là encore, l’expérience de sa sœur a servi. Unanimement critiqué pour son bruit et ses vibrations, le bloc a été sérieusement revisité. Ce nouveau moteur appelé Revo D+, adapté à la nouvelle norme de dépollution Euro 5+, promet un grand pas en avant, « surpassant tous les standards du marché » selon la marque. La MyLi en profitera également.
Trois niveaux d’équipements sont proposés, dont une finition Ultimate au look sportif, devenu emblématique du constructeur de Vichy. Dans le viseur de cette dernière : l’Aixam City GTO et la Casalini 550 Strada.
Nous remercions EV Park pour l’accueil et l’aide apportés lors de ce shooting